Journal de bord.

Always.

Toujours la même chose, toujours se battre pour se faire comprendre, l’impression de se noyer dans le quotidien des choses, le regarder et me dire que j’ai de la chance et pourtant, gâcher tout, en beauté, sans considération pour le bien-être qu’il m’apporte. Etre bouleversée par tant d’attentions. Avoir peur ? Peur. Te regarder fermer les yeux, me sentir pleurer. Noyée. Il est ma bouée, mon sauveur. Il me faut du temps, du temps pour m’habituer. S’habitue-t-on à être heureuse ? Se retrouver dans un sourire, dans un "je t’aime", ne plus savoir quoi faire, être perdue par tant de nouveauté, par cette absence totale de disputes, trop de bonheur. Overdose de bien-être, j’ai peut-être besoin d’aller mal ? Masochisme powaaa. Non, c’est idiot. L’amour est idiot. L’amour est heureux. Heureux. Ca veut dire quoi "être heureux" ? Personne m’a appris à moi. On m’a appris à me battre, mais à n’avoir jamais de résultats. A me battre pour rien au bout du compte. J’en ai assez, je veux gagner, je veux m’en sortir mais je suis déjà si fatiguée. Fatiguée par la bêtise humaine.
Mes doigts parcourent seuls ce clavier, mon esprit vagabonde et je sais que je devrais lui expliquer tout ça, c’est tellement plus facile d’écrire que de parler. J’ai espéré que tu tombes sur cet écrit bien sûr. Pourquoi ? Je n’en sais rien. L’esprit est complexe, le hasard encore plus. Parle moi de probabilités et je te rirai au nez. Je veux pouvoir tout dire sans ouvrir la bouche, juste ouvrir les yeux. Ouvre les yeux sur ma réalité. J’ai peur de rendre le monde malheureux par tant de pessimisme.
Je suis un petit pantin.
Je te demande pardon, profondément pardon.
Les excuses ne sont pas ma spécialités, je te demande juste d’accepter les miennes, parce que plus sincères qu’elles tu meures !