Journal de bord.

Atlantis

Et même si c’est toi, et même si c’est moi, comment avancer ? C’est l’absence, c’est la peur, c’est la solitude chronique et la tristesse constante.
Les larmes au bord des yeux, le coeur hors de la poitrine. Et les montagnes russes des émotions. Comment capturer ces instants de bonheur, de passion. Comment se bercer de nos illusions. Comment continuer à croire. Comment ? Les étoiles sont mortes, la ville est morte, les cendres tombent de toutes parts sur ce monde détruit par nos sentiments ravageurs. Le temps passe, les jours passent lentement. Les paroles en l’air, les rires tristes, les respirations abandonnées, les corps entremêlés.
Et je laisse mon esprit vagabonder, dans l’espoir de te croiser pendant ces rêves éveillés. Les couleurs sont ternes, les gens sont vides, l’air est irrespirable. Puis tu es là, et tout reprend vie.
Je respire de nouveau, j’oublie tout. Je suis en vie.

WHERE ARE YOU ?