Journal de bord.

Et tout me revient.

Le soir. Je déteste ça…
C’est le moment où tu me manques le plus, où je sais qu’on est en train de faire une grosse bêtise. Et pourtant tu t’obstines, comme mon entourage, à dire que c’est le mieux. Que c’est le bon choix. Je suis désolée mais je ne comprends pas pourquoi on se fait tant de mal pour éviter de souffrir, ça me parait paradoxal, complètement délirant. Pourquoi t’es pas là, avec moi, dans ce tout petit appartement où règne ton souvenir ?
Reviens moi.
Ne reviens pas.
Reviens.
Va t’en.
Reviens.
Reviens…
Je m’en veux tellement d’être partie et que tu aies accepté mon départ.
J’ai la gorge nouée, l’esprit embrouillé.
Tu me manques tellement…
Tu es partout, tout est à toi ici. Moi, et le reste.

Pourquoi je suis comme ça ?