Journal de bord.

Gone

Il me manque.
Je n’aurais jamais pensé pouvoir ressentir ça pour lui mais voilà, il est parti hier à 18h et mon coeur s’est brisé en milliers de morceaux. Je crois que je ressens pour cet homme des sentiments qui me donnent le tournis.
Il est parti et je suis restée, même pas seule pour de vrai car il y avait du monde mais me dire qu’il est à des centaines de kilomètres de moi, que je vis à moitié dans sa maison, qu’il n’est plus là, que je dors seule. C’est tellement cruel qu’il soit parti si vite, et pour autant de temps.
J’ai trouvé dans cette relation une vraie échappatoire à la vie, un hymne à la liberté et au bonheur. Mais est-ce qu’on peut parler de liberté quand on parle d’amour ? Je ne crois pas. Honnêtement, lorsqu’on aime, on ne s’appartient plus et je pense que c’est le plus beau ou le pire cadeau que l’on puisse offrir, un petit morceau de notre liberté.
J’attends, impatiente, que passe le temps.
3 semaines c’est long, c’est atroce, mais ça doit faisable, non ?
Mais comme d’habitude, les doutes reviennent, m’assaillent, et j’ai l’impression de ne plus être moi-même. Je n’ai plus le goût à rien, je ne dors plus, je ne mange pas.
Les réveils sont durs sans lui, sans personne.
Il me manque sa peau, sa tendresse, son amour.
Sa façon de me regarder au fond des yeux, de me caresser le visage et de m’embrasser comme si on ne se revoyait plus avant… 3 semaines.
3 putains de semaines.
Sans communication, sans rien.
Et puis j’ai peur. Parce que c’est lui, parce que c’est moi. Mais je n’éprouve pas le besoin d’appeler Robin en pleine nuit, parce que ce serait ridicule et je me dis que s’il a envie d’avoir de mes nouvelles soit il viendra ici, soit il me contactera.
En bref, je suis une nana transie d’amour pour quelqu’un qui n’est pas là. Comme d’hab. Ca commence à devenir chiant…
Et je me souviens de toutes ces dernières années, quand Alex m’a trompé en vacances, quand Armand m’a trompé en vacances, quand Robin est parti, et puis voilà quoi, j’ai un problème, c’est obligé non ?
J’hésite à rentrer chez moi, je ne sais pas si j’irai mieux ou si ça sera pire. Durant le jour, je ne vais pas trop mal mais comme d’hab, c’est le soir qui est difficile à gérer. Je stresse, je panique, j’angoisse, tout ce vous voulez mais ça ne va pas. Et je n’arrive pas à aller mieux. Je pleure en attendant que ça passe.
Il me manque. Sa présence, son rire, sa façon d’être, de me serrer dans ses bras, de me soulever dans les airs en riant, son sourire, toutes ses façons de m’embrasser, de m’aimer.
J’ai l’impression de devoir attendre une éternité.
Et je n’ai pas vraiment de nouvelles pour Amsterdam. J’ai tellement envie d’y aller, de profiter un peu et de me changer les idées, comme si ça irait mieux si je change de pays.
Je crois que je serai capable de le rejoindre au Pays de Galle si je le pouvais. ^^
Est-ce que c’est possible d’être aussi versatile ? Une souffrance pour une cacher une autre.

TEV