Journal de bord.

Interlude

Je suis rentrée hier, et j’ai fait une crise d’insomnie. J’ai hésité à revenir écrire ici et puis je me suis dit que je ne dormirais jamais si je le faisais.
Les gars et leurs conneries me manquent.
Robin me manque. Son absence est lourde à supporter.
Je suis allée manger à la mer ce soir, et j’ai vu le coucher du soleil. Je me suis sentie apaisée, sous ce vent maritime.
Il ne sait rien passé pendant les vacances à St Bon, si ce n’est beaucoup de soleil, de balades et de rigolades. C’était vraiment sympa et on parle d’y retourner.
Arthur s’est mis à fumer toutes sortes de choses illégales, je flippe un peu pour lui. Pour moi aussi. J’ai mis ma mère au courant, pour la fumette et pour la colocation à partir de septembre.
Je me sens mal quand je pense qu’avec Robin nous n’avions pas réussi à "sauter le pas" et là, je me sens prête à habiter avec eux, peut-être parce que ce sont des amis, et que je ne m’engage pas vraiment.
Je sais que c’est sérieux avec Robin, tout a toujours été si sérieux… Il me manque. Chaque seconde qui passe. Son sourire surtout. Et embrasser sa bouche tous les jours. Et le voir, près de moi. Je crois qu’il m’a menti. Je crois qu’il a rencontré quelqu’un d’autre. Comment expliquer son silence sinon ?
Ca fait une semaine que je rêve de lui, que je me réveille avec son visage collé à ma rétine. J’en ai marre, je voudrais m’en sortir. C’est trop douloureux de penser à lui.
J’ai visité plein de trucs, j’ai appris un tas de choses, rencontrer un tas de gens, je crois que j’ai grandi, et que ça fait peur.

Bref, je suis encore et toujours en vie visiblement.