Journal de bord.

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février 2013

Le seum.

Je venais d'écrire un texte tellement long que vous pouvez vous l'enfoncer profond dans votre cul. Je pense que le Ciel approuve ma vie de merde. Beug du site, effacement complet de 1h d'écrit pratiquement. Il faut admettre que Dieu ne t'aime pas du tout. (...)

La vérité c'est que chaque chose qui nous rend heureux, finit par nous rendre triste un jour ou l'autre.

Mais toi, tu es différent n'est-ce pas ? Enfin, moi je l'espère. Bref. Je n'ai pas cours samedi, je rentre chez moi vendredi soir, j'ai passé une excellente après-midi. Je dois rendre mon TPE dans 3 semaines, le temps passe vite, je dois bosser. J'ai encore et toujours faim et mes pensées philosophiques me taraudent. Les relations familiales ne sont pas au top, j'attends un appel de mon père qui n'arrive pas, je suis stressée. Ce soir, je ne bosse pas. Fatigue, flemme. Ca c'était hier soir. Ce soir, je sors d'une belle crise d'angoisse, je me suis disputée avec ma soeur, je (...)

Bis.

Je viens de vomir, Robin est toujours pas là, personne n'est là. Personne. La tête qui tourne. La Terre qui tourne, j'ai mal. Assez! J'en ai assez. (...)

Sometimes, goodbye is the only way.

Je suis là, à écouter une chanson et en me rappelant un regard posé sur moi il y a maintenant 2 ans, et puis, je me dis que c'est mieux comme ça même si ça aurait pu être une magnifique histoire, mais pas plus magnifique que celle que je vis maintenant. Oh non, ça ne pourrait être mieux. Je suis heureuse, paisible, mais heureuse. J'avance, dans mes études, dans mes relations, dans ma vie. Je pourrais vous faire l'éloge de cet amour, mais ça prendrait du temps, chose que je n'ai pas en ce moment d'épreuves de bac blanc, de révisions, de contrôles, bref, de fin de trimestre. (...)

Stay.

P. me manque, enfin, la passion et les délires me manquent. Le danger. La peur, la souffrance. J'y repense, tard le soir quand je suis seule et que je n'ai que moi-même à qui parler. J'ai passé le week-end à réfléchir sur celle que je suis et celle que je voudrais être. J'aime vraiment celui avec qui je partage une bonne partie de ma vie actuellement, je l'aime plus qu'il n'est possible d'aimer, mais je ne suis pas sûre que ça serait réciproque s'il me connaissait vraiment... Allons, nous devons garder une part de secrets. J'ai seulement l'impression de lui mentir quand je parle (...)

Ce qu'il y a de vrai chez les gens, c'est leur fausseté.

S'apercevoir qu'on a tant perdu, qu'on a vécu déjà tellement de vies, qu'on a connu tellement de gens différents et essayer de continuer sans eux, tous les jours, chercher à avancer en laissant chaque année, à chaque changement, un bout de soi-même en arrière. Tout me manque. Repenser à cette partie de ma vie me rappelle à eux, me rappelle à moi-même. A cette personne que j'ai été. Les larmes montent à mes yeux sans couler, seul un regard me maintient en vie, le sien. Chaque jour qui passe me laisse un peu plus apathique. Vous me manquez tellement. On se souvient du bonheur (...)