Journal de bord.

La vie c'est bien, surtout pour les pingouins.

C’est vraiment une manie de venir ici seulement lorsqu’une chose me déplaît.
Je me sens un peu froussarde et seule en ce moment, je me rends compte que c’est la fin des vacances et de la facilité et je commence à chier dans mon froc à l’idée de partir vivre seule et d’entamer les études supérieures. ( excusez le mauvais vocabulaire!)
Je ne sais pas par où commencer ma vie, je ne sais pas quels choix faire.
Il parait qu’on sait quand un choix lorsqu’on n’a plus envie de regarder en arrière mais moi je ne cesse de le faire, pour les bonnes comme pour les mauvaises raisons.
Je n’ai plus la force d’assumer mes idées, mes convictions, et je tente d’oublier les actes que je n’ai pas su terminer. Toutes ces choses que j’ai eu honte d’essayer et les regrets qui hantent mes nuits lorsque je les ai faites.
Il y a parfois ces moments heureux où je sais où est ma place. Quand je suis là où il faut, avec la personne qu’il faut. Avant que les pensées ne m’assaillent.
Je voudrais pouvoir toujours tout recommencer pour mieux refaire ma vie.
Mais ma vie n’est pas une aventure Sims.

Je ne me sens plus "apathetic" comme avant, c’est plutôt le contraire en fait, je me sens trop ouverte sur le monde, je voudrais pouvoir me battre contre l’injustice de cet univers mais j’ai bien peur que cela n’y change rien ! Je ne suis pas la personne forte que tout le monde pense que je suis et que je pensais être. Je ne suis qu’un petit point de Google Maps et qu’un infime dossier de la CIA. Je ne suis pas spéciale. Mais il y a eu un moment où j’ai voulu me battre pour l’être… Aujourd’hui je pense que je devrais me contenter d’exister et de mener à bien ma vie sans faire de mal à autrui, à un être vivant autre que moi.

Je ne sais plus quoi penser de la vie, je ne sais plus quoi penser des gens qui m’entourent, y compris les personnes les plus proches de mon entourage.

Life is hard.