Journal de bord.

Et quelques pétards plus tard

4h44. Insomnie de ses morts. Tout le monde dort sauf moi et le voisin de l’immeuble en face. J’attends mes résultats pour le M2, et étrangement je n’ai pas peur, juste hâte. C’est sûrement un mauvais pressentiment mais bon, on fera avec. En ce moment le temps est flou, je n’ai pas envie de retourner travailler mais en même temps c’est une bonne opportunité pour me faire de l’argent et enfin lire des bouquins que je gardais au fond de ma bibliothèque. C’est bizarre, ce mot aussi d’ailleurs, en ce moment la vie ne fait que m’apporter des opportunités que je ne peux pas saisir. La mélancolie me tient pas mal compagnie ces derniers temps, peut-être parce que c’est l’été, cette saison aux milles facettes. Le ciel commence à s’éclaircir, signe que visiblement je ne suis pas prête à retrouver une vie digne de ce nom, les oiseaux se mettent à chanter (ces gros connards de piafs, m’enfin heureusement ça veut dire qu’ils sont pas en voie d’extinction), et je deviens peu à peu un zombie avec un mal de crâne.
Il faut vraiment que je retourne me coucher mais c’est plus fort que moi j’ai le cerveau qui tourne comme une machine à laver sur un programme à 90 degrés.
Demain c’est dimanche, j’aime pas le dimanche. Enfin, ça dépend des semaines. Et bah, cette semaine j’aime pas le dimanche.
J’ai les yeux qui piquent et les bras lourds, il est temps d’aller attraper le sommeil et de lui niquer sa mère.
C’est vraiment pas poétique ce que j’écris après avoir passé 6 heures avec ma mère. J’ai pas mangé aussi, c’est ptete ça.

Crève la dalle mais toujours en vie, c’est déjà ça.