On est déjà fin janvier, le temps passe vite. Les partiels sont passés, ce qui devait être fait a été fait. Les choses sont à leur place, la morsure du froid de l’hiver se fait sentir tous les jours. Heureusement, j’ai un soleil permanent à mes cotés. La vie ne fait jamais de cadeaux et elle ne ressemble jamais à ce que l’on avait imaginé, alors je me suis créé ce petit coin de bonheur dans la mienne. Et il ne ressemble à aucun autre… Mais quand je suis contre lui, quand ses bras réchauffent les miens, plus rien d’autre ne compte dans ces instants de plénitude. Alors heureusement que le vie n’est jamais comme on l’attend. Il m’apparaît à présent que tous les chemins par lesquels je suis passée m’ont conduit jusqu’à lui, ce destin semé d’embûches. Alors oui, peut-être que finalement, il existe en ce monde une moitié d’âme pour chacun de nous. Il suffit qu’il me regarde pour que mon cœur s’emballe, qu’il me regarde telle que je suis. Et qu’il m’aime pour ce qu’il voit. L’hiver avance, j’ai hâte de voir le printemps fleurir. Dans trois semaines je scellerai ma vie à la sienne au travers de ma peau. Je peux déjà imaginer les étapes de l’existence qui m’attend, et je ne peux m’empêcher de garder ce sourire béât aux lèvres. J’aime cet homme comme on aime le soleil, parce qu’on aime la caresse de la chaleur sur son visage, et parce qu’on en a besoin pour vivre. Il est nécessaire de rappeler que l’amour n’est qu’un concept de plus dans le monde mais que la sensation de plénitude est réelle, c’est même la chose la plus réelle de l’univers. J’aime cette sensation d’exister à ses cotés, la vie a enfin un sens. Il m’apporte tellement plus que toutes les personnes réunies que j’ai pu connaître. Et si ma vie n’était qu’un joyeux bordel de souvenirs et de sentiments, aujourd’hui elle est enfin ce qu’elle devait être, un joyeux bordel organisé et surtout, un joyeux bordel en paix. Unir deux existences n’est certes pas simple mais ça en vaut la peine. Ça en vaut la peine…