Je viens de lire une grande partie de tes écrits. J’ai 40 ans. Je me sens touchée par ce que tu écris. Tu pourrais être ma fille, mais tu pourrais aussi être moi. Je me retrouve un peu dans ce que tu dis. Les douleurs de n’être pas toujours comprise par les autres, l’envie de mourir aussi, pour que toute cette douleur s’arrête ; cette passion dévorante pour un homme parce que je sais que c’est lui, parce que toutes les cellules de mon corps sont complètent quand je suis avec lui, parce que son odeur c’est celle qui me va.

A 16 ans j’ai moi aussi tenté de me couper les veines, et il n’y a pas longtemps, j’ai même voulu me pendre, j’ai été à deux doigts de le faire. J’ai fini par enlever la corde que j’avais attachée à une poutre et surtout à l’enlever de mon cou. Pourquoi ? Parce que j’ai trois enfants et que toute ma douleur ne vaut pas que je les abandonne. Je continue à clamer à tout le monde que la vie est belle. Oui elle est belle malgré tout, et surtout, notre vie elle peut être ce qu’on veut en faire. Il faut juste faire confiance au destin, oui, faire confiance à ce fichu destin.

Je suis moi même en train de me demander si je ne suis pas bipolaire : un jour au fond du gouffre, le lendemain au top de la bonne humeur.

Je vais continuer à te lire parce que j’aime ta façon d’écrire et j’espère lire que tout va bien, études, amours, amitié. Fais confiance en la vie.