Journal de bord.

Don't stray, don't ever go away..

Ce soir, c’est de l’ancien.

Des écrits créés sur des moments de rage, de haine morbide, de mal. De réflexions. De dureté.

'fin, z’êtes pas obligés de lire hein..

Il est 1h39 du matin.. Je suis sans aucun doute censée aller dormir.. Le sommeil est là pourtant. Un peu battu par la tristesse. Et oui. La jalousie encore et toujours hein. On a beau se dire que c’est à nous.. Non. Non ce n’est pas à nous. Tout simplement parce que ce n’est pas un jouet. Et puis, après la jalousie se dire que d’autres personnes ne sont pas comme ça. Se souvenir des autres personnes. Les yeux se ferment, la lumière de l’ordinateur éclate ma vue et je suis prise de vertiges. Et je regarde mes doigts qui parcourent si vite les touches de mon clavier.. Je porte son T-shirt. Celui de cette personne à laquelle je tiens bien plus qu’à ma propre vie.. Cette personne qui m’obsède et dont ma posséssivité n’a pas de limites. Serait-ce un journal intime ? Journal "personnel" J’aurais bien répondu oui mais j’envois la plupart de mes notes à une personne certaine. J’ai un vide dans mon coeur et une larme sur ma joue. La tristesse et l’amertume ne me gènent pas.. Puisque le bonheur et le sentiment d’être heureuse ne sont jamais bien loin et ne demandent qu’à revenir..

23/11/2010 :

Encore une soirée de tristesse.. Je ne vais pas réécrire tout, l’historique de conversation sert à quelque chose et c’est bien à ça.
Je viens de perdre beaucoup trop de gens. Je viens de pleurer beaucoup trop de choses. J’ai tout simplement beaucoup trop mal et mes appels au secours se perdent dans un océan de quotidien et de disputes. Je voudrais me dire que ça passera. Je le sais. En fait, je veux faire une pause je crois.. Mais je ne me sens pas le droit de lui avouer.. Je ne me sens pas capable de la faire. C’est terriblement ennuyant..

22H58. Je crois que quand tu as une lame dans ta main, les larmes sur les joues, et que tu te sens sur le point de faire une sacrée bêtise (ou pas. ), je crois que c’est que ça va mal. Il me quitte.. Sur le coup de l’énervement certes mais.. Il me quitte.. Et je ressens un profond malaise, un sentiment d’abandon, et une antipathie certaine pour les gens qui m’approchent de trop près. Et même pour les autres d’ailleurs. Et là il en est sur.. Là question est claire. La réponse aussi malgré une absence malsaine de parole. C’est ce qui blesse le plus.. Le silence d’une personne et le mal que cette personne nous donne. La nuit va être longue. Si jamais il y aura une nuit. Pas de médicaments ce soir. Si c’est vraiment réel, la lame suffira.. Mais à quoi bon mourir.. A quoi bon abandonner. Je veux me battre une dernière fois, quitte à perdre la dernière partie.

Et si jamais tu revenais.. Je crois que je partirai. Sa fait bien trop mal de te voir vivre sans moi. Et la lame qui s’écrase contre ma peau, les larmes qui coulent sur mes joues, et le sang qui dévale sur mes bras. Oui j’ai mal.. Enfin. Et lui il est juste d’accord.. Je crois que c’est la fin.. La fin de tout.
J’ai essayé de mourir. Mais je n’y suis pas arrivée. Sa coupait mal.. Ou bien je ne voulais pas.. Pas vraiment. Je suis morte depuis longtemps à l’intérieur.

24/11/2010

Oui, peut-être que je fais une erreur.. Cette apres-midi, j’ai cru qu’il allait se passer quelque chose mais non.. Le fait est que plus nous avançons, plus c’est régulier, quotidien.. Je ne supporte plus. Bien sur, c’est rassurant.. Mais voilà!
Qui plus est, quand on dit à ton copain, "oh c’est cool tu l’as largué, tu as bien fait" oui ça te met la rage.
Quand ce copain justement fait des erreurs, pas grandes, mais qui blessent et que tu n’oses pas le lui dire..
Je l’aime.. Je ne peux pas faire autrement. A moins que ce soit un sentiment de peur ? LOL. Je ne pense pas.. Je suis bien avec lui souvent.
Et ça va continuer. Il est revenu.. Et moi je l’avais attendu.. Alors j’avais pas vraiment le choix..

27/01/2011.

Il y a bien longtemps que je n’ai pas écrit quelque part.. Autre part que sur mes cahiers du moins. Pierre me manque. C’est inévitable. Mais ça va passer. Tout s’efface avec le temps mais je ne suis pas si sûre d’en avoir envie. Malgré Louis. Malgré tout ça.. La jalousie. Tout le monde est contre moi, ça blesse, ça tue. Je ne vis pas, je survis. Mais je me complais dans ma souffrance. Je prends dans cette souffrance la rage dont j’ai besoin pour vivre. Avancer dans un univers qui recule jour après jour. Prendre racine là où il n’y a pas d’eau. Pas de terre et rien pour me retenir. J’ai mal. Putain qu’est-ce que j’ai mal. Tous ces mots, ces gestes, ces choses du quotidien qui ne m’appartiennent plus. Je vais m’en sortir. Je le sais. Je suis enfin moi-même, je crois. Je suis forte. A jamais seule dans mon coeur, et ça ne me déplait pas. Plus de sentiments ? Plus de sentiments. Juste moi. Moi et un peu de souffrance en guise d’unique sentiment. Pour me lever chaque jour qui passe.
Pierre.. Pourquoi tant de choses brisées.

Je n’ai plus envie de recommencer quelque chose.

31/01/2011.

Il sort avec Myriam. La bonne surprise. En plus, je l’aime bien. Mais ça fait mal. Tellement mal. C’est quand que ça se termine..

Outch. Retrouver tout ça..
T. me manque atrocement, je ne ressens pour Pierre qu’une affreuse haine qui m’enserre la poitrine à chaque menace, chaque insulte.