"Le bonheur compense en intensité ce qui lui manque en durée."
Ce soir je m’aperçois encore que j’ai de la chance de pouvoir affronter le reste du monde avec quelqu’un d’amoureux à mes côtés. Mais je m’aperçois aussi que certaines personnes me manquent affreusement. Mon frère, mes soeurs, mes anciens amis. Mon frère surtout… Son sourire, ses jolis yeux, sa petite bouille, ses petits gazouillis et son rire… Je dors avec sa photo mais rien ne remplace tout cela. Il me manque, ne pas le voir, lui être étrangère me fait souffrir. Le fait qu’on manipule mes soeurs aussi. Je trouve la vie cruellement injuste. Je me suis foirée devant toute ma classe aujourd’hui, j’ai mal. Mon orgueil a mal. Bref ! Dure semaine. Vivement la grasse mat' ! Ah non, je dois bosser le bac blanc. ^^ Haha, énorme blague!
Mes cheveux me manquent. P.m’a envoyé un message : "Pense à toi." Je n’ai pas répondu, je ne voyais pas quoi dire, j’ai passé un sale quart d’heure devant toute ma classe, je suis en train de crevée dans ma carapace de mépris, je suis heureuse avec R. ? Tu me manques ?
Non.
Enfin, je lui parlerai demain soir peut-être mais là, je ne suis pas apte à répondre gentiment à quelqu’un si ce n’est R.
Associable powa !
N’importe nawak !
"Give me a raison..."
Je ne suis pas celle que je veux être. C’est dommage.
Je ne suis pas. Je ne suis pas. Je ne suis pas moi-même. Je ne suis pas. Je ne suis pas.
Je m’en veux tellement à moi-même. Tellement.
Je leur offre les critiques sur un plat d’argent. Je ne cherche même plus à les éviter, je les crée. C’est pitoyable. Je suis pitoyable.
Laissez moi être moi.
Sur ce, happy night !