Journal de bord.

Sur les marches de cette place

Parfois, j’écoute certaines musiques et je ne peux m’empêcher de ressentir le manque de V. , c’en est presque physique, j’ai l’impression que mon coeur se déchire en deux, et j’ai beau savoir que ce n’est qu’une impression qui finira par s’en aller comme tout le reste, j’ai le sentiment que cette déchirure sera là pour toute la vie. Il me manque, c’est certain. Mais pas autant que j’aime Thomas et la vie que l’on s’est créée. Alors j’attends que ça passe, je raisonne mon coeur, je mets mes sentiments de côté pour que ne subsiste que la raison. J. me manque aussi, différemment certes mais toujours autant. L’amitié, c’est comme l’amour, ça a ses limites.
Pourquoi les choses qu’on aime finissent toujours par se briser ? Est-ce que c’est vraiment une fatalité ?

Je suis toujours en vie, et si j’avance difficilement, j’avance toujours.